Si vous vous intéressez au développement web, sans doute avez-vous entendu parler des plateformes d’orchestration de conteneurs d’applications, dont les plus connues sont Kubernetes et Docker.
Cet article vous propose de découvrir comment devenir un expert des outils Kubernetes et Docker afin d’en tirer le meilleur parti.
L’orchestration de conteneurs en bref
Ces dernières années, l’informatique s’est vue révolutionnée par les applications conteneurisées. Celles-ci ont transformé la conception d’applications, entraînant un gain de productivité pour les développeurs.
Néanmoins, les “runtimes” indépendants ne permettent de lancer des logiciels ou des composants que de manière isolée.
Avec le temps, des plateformes dites “d’orchestration de conteneurs” sont donc apparues afin d’automatiser le déploiement des applications basées sur les conteneurs. Au-delà du déploiement, ces plateformes automatisent également la gestion, le scaling, le networking ainsi que la disponibilité des applications conteneurisées.
Parmi ces plateformes, deux se sont particulièrement démarquées. Il s’agit de Kubernetes et Docker.
2. Nos conseils pour devenir expert en Kubernetes et Docker
Créez vos propres projets
Il n’y a pas de secret : en informatique comme ailleurs, il faut souvent mettre les mains dans le camboui pour apprendre.
Ainsi, le meilleur moyen d’appréhender Kubernetes et Docker est de créer des projets personnels :
- Créez un environnement Kubernetes local sur votre ordinateur et expérimentez avec différents types de déploiements.
- Développez des applications pour Kubernetes utilisant des technologies telles que Docker, Helm et d’autres outils de déploiement de conteneurs.
- Choisissez un système de gestion de configuration (par exemple, Ansible ou Terraform) afin de créer automatiquement des clusters Kubernetes et de gérer leur configuration.
- Enfin, utilisez des outils tels que Prometheus et Grafana pour surveiller l’état et les performances des clusters Kubernetes.
Suivez une formation
Les formations en ligne sont légion et peuvent vous aider à acquérir les compétences nécessaires à la gestion et au déploiement d’applications via Kubernetes et Docker.
Ces formations peuvent vous aider à comprendre les concepts de base et à acquérir les compétences nécessaires pour déployer et gérer des applications à l’aide de ces outils.
Les formations Kubernetes et Docker représentent un certain budget, pouvant s’élever à quelques milliers d’euros, et certaines sont certifiantes. Il convient donc de bien choisir sa formation en fonction de son niveau et de son objectif (maîtriser uniquement les fondamentaux ou devenir un expert). Si vous ne savez pas par ou commencer, vous pouvez vous renseigner sur les formations l’entreprise Enix experte en solutions Cloud, DevOps et Kubernetes. Retrouvez la formation sur Enix.io.
Lisez des livres et suivez des tutoriels
Un autre moyen d’apprendre à utiliser Kubernetes et Docker, de manière autodidacte cette fois-ci, est de lire (vous documenter) sur le sujet et de suivre des tutoriels. Ces derniers sont nombreux, et pour certains, très détaillés.
Il est notamment facile de trouver des livres blancs sur Kubernetes et Docker grâce à une simple recherche sur le net.
Ainsi, avec de la patience et de l’envie, rien ne vous empêche d’acquérir une connaissance approfondie des technologies Kubernetes et Docker.
Rejoignez des communautés de développeurs (sur les forums, réseaux sociaux, etc.)
Les développeurs web, plus que d’autres métiers, se montrent très actifs sur les forums. Prêts à échanger sur différents sujets et à partager leurs retours d’expérience.
Les forums réunissant des développeurs prêts à vous aider sont nombreux. Ainsi, lors du déploiement de votre projet, n’hésitez pas à poser vos questions ou à partager les problèmes que vous rencontrez avec les autres membres du forum.
Il vous suffit, en somme, de vous montrer curieux et de trouver des développeurs ayant une expérience significative de Kubernetes et de Docker. N’hésitez pas à les suivre sur des réseaux sociaux tels que Twitter ou LinkedIn. Les utilisateurs s’y montrent généralement très réactifs et ouverts à l’échange.
